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Je préfère les mensonges qui élèvent aux vérités qui abaissent.
Charles de Gaulle

 

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Charles de Gaulle
Bois peint, argent, laiton, faïences, résines et voiture Solido.
H.147, L.140, P.147 (2008).

Portrait de Charles de Gaulle par Gilles Caron

 

L'auteur, trop jeune pour avoir participé à la Seconde Guerre mondiale a vécu, stupéfait, la raclée de 1940. Il ne s'en est jamais remis. Il fut ensuite le témoin attentif, en petit Français plongé dans des circonstances rares, de l'Occupation puis de ce qui fut, indûment, appelée la Libération, car elle concerna seulement les Juifs, les Communistes, et les Gaullistes – soit bien peu de monde. Le général de Gaulle, acteur – dans tous les sens du terme – formidable, et solitaire héroïque de l'Histoire de France, (voir sculptures 94 et 96) est malheureusement l'auteur d'une de ses plus pitoyables supercheries, et en avoue la cause sur ce monument. Avoir fait croire aux Français qu'ils avaient gagné la guerre au même titre que les Alliés russes, anglais, et américains – à l'hilarité générale – a plongé ce pays depuis plus de soixante ans dans le malaise latent de l'imposture absolue. Ce fut un calcul à court terme, destiné aux effets politiques immédiats, extérieurs puis intérieurs. C'était gravement méconnaître le travail insidieux d'une mauvaise conscience qui, étouffée dans les plis du drapeau grâce à de glorieux mensonges, n'a cessé de peser sur nous, et de gâter l'âme d'une nation. Le surnom de surrender monkeys* a refait surface aux États-Unis à l'occasion de la guerre d'Irak.

*Singes capitulards.


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