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Hitler pulvérisa l'armée française. Pourquoi ? |
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Bois peint, laiton, bambou, fibres, résines, brique, menu du ministère de la guerre, voiture miniature et plat nord-soudanais. H.176, L.42, P.43 cm (1996).
Hitler pendant la campagne de France. À sa droite, Himmler.
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Deux plaques de cuivre limitent, au sommet et à la base, un sous-verre
transparent au cadre épais et noir. Sur la plaque supérieure,
on peut lire le titre de cette sculpture. Sur celle du bas : LE
18 JUILLET 1934, AU MINISTERE DE LA GUERRE, LE MARECHAL PETAIN OFFRE UN
DEJEUNER A QUELQUES AMIS CHOISIS. Dans
le sous-verre, où les documents peuvent être lus recto-verso
(à condition de passer derrière la sculpture) on trouve
en haut à gauche une carte de visite. On peut y lire : Le
maréchal Pétain Ministre de la Guerre
prie Monsieur le Professeur Jean-Louis Faure de lui faire l'honneur de
venir déjeuner avec lui, le mercredi 18 juillet à 12h45,
en l'Hôtel du Ministre 14 rue St Dominique (veston). Plus
bas, la couverture d'un menu mise à plat. On y remarque douze signatures
dont neuf sont lisibles :
Il y a dix-huit jours que Hitler a liquidé la SA dans la Nuit des Longs Couteaux. On peut imaginer que pendant que notre ministre de la Guerre de 78 ans traite ses amis, en pleine construction de la ligne Maginot, Hitler discute avec Guderian de l'emploi des chars. On peut voir ici sa longue Mercedes noire, fanions à croix gammée au vent, monter inexorablement vers ces vieillards persuadés d'avoir la meilleure armée au monde. Plus que six ans pour voir fondre sur nous les panzers, les stukas, les parachutistes et les planeurs qui prennent si bien les forts en se posant dessus. Il nous restera la francisque. *voir sculpture 76
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