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Récalcitrons !...(oder das Osiris-Mysterium).

     

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Osiris - Toutankamon
Bois peint, photographies, acier, laiton, roulements à billes, résines et palourde thébaine.
H.235, L.213, P.140 cm (1990).

À CONSULTER

Jean-Louis Faure
Clémence de Biéville
Trente-six sculptures de Jean-Louis Faure
Editions joca seria.

 

 

 

L'auteur, incapable de se souvenir de ses intentions en imaginant cette sculpture — ni même des raisons qui lui ont fait choisir le titre — préfère s'en remettre à la description de Clémence de Biéville in "Trente-six sculptures de Jean-Louis Faure" - inventaire descriptif par un expert en art africains. Préface de Pierre Leyris-Joca Seria 1992 :

"Le jeune Toutankhamon est étendu au sol, sous l'apparence du dieu Osiris. Sa silhouette, découpée dans un bois épais, repose sur quatre solides roulettes.
Il est vêtu d'une tunique vert pâle, à encolure et poignets foncés, qui moule étroitement son corps et couvre ses pieds.
Il tient un flagellum, sceptre divin, dans chacune de ses mains aux pouces accolés. Son profil droit hâlé est mis en valeur par une fine barbe postiche, tressée et recourbée. Le naja et la tiare d'Osiris couronnent son front. Le fossile d'une palourde thébaine est placé sur son épigastre.
Une colonne ovalique, en bois noir, enracinée dans la ceinture pelvienne par une découpe hexagonale et six vis ailées, s'élève au-dessus de son bassin dans un jet presque diagonal.
Une commande de direction, perpendiculaire à la colonne, est orientée vers les pieds du pharaon. Elle est équipée d'un levier de vitesse et d'un petit volant de bakélite noire enjolivé d'un bouton fleuri.
Une barre transversale, presque aussi longue que le corps du roi, s'étire sous l'abaque papyriforme. Chacune de ses extrémités supporte un cadre de bois noir renfermant une photographie en noir et blanc. L'une d'elle est dûe à Pierre de Fenoyl. Elle a été prise en 1981 et représente un prince nouveau-né momifié, dans la tombe de Amouhorkhopchef, fils de Ramsès III. L'autre est de Brugsch. C'est une photographie de la momie de Ramsès II encore protégée par ses bandelettes, en 1881.
Les serres jointes sur la fleur du papyrus, un Horus noir et tutélaire veille sur le tout. Il déploie en corolle ses ailes immenses et tourne sur lui-même dans un bruit menaçant de roulement à billes.
"

Clémence de Biéville


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